A l'âge de 11 ans, Alex est touché par la chute d'un météore et survit à peu près indemne - à ceci près qu'il devient épileptique, et une curiosité pour tous les scientifiques du monde. Tandis qu'il s'efforce d'apprendre à contrôler sa maladie, il fait la connaissance d'Isaac Petersen. Ce vieux monsieur qui a combattu au Vietnam est revenu blessé à la jambe et fervent pacifiste, mais aussi quelque peu misanthrope. Pourtant, une amitié très forte se développe entre lui et l'adolescent dépourvu de père autant que de copains de son âge. M. Petersen fait découvrir Kurt Vonnegut et la musique classique à Alex; il lui enseigne quelques vérités essentielles et lui apprend à conduire. Aussi, quand il apparaît que son vieil ami est atteint d'une maladie incurable, Alex décide de l'accompagner jusqu'au bout de son voyage...
D'accord, le suicide assisté, ce n'est pas ce qui se fait de plus gai comme thème de roman (du moins le vieux monsieur ne se meurt-il pas d'un cancer, OUF!). Mais en vérité, ce n'est que le prétexte à raconter une amitié hors-normes et l'initiation à la vie du jeune narrateur. Mélange de grande précocité et d'attendrissante candeur, Alex m'a beaucoup fait penser au prodigieux T. S. Spivet. Et j'ai ri de ses mésaventures au moins aussi souvent que j'ai eu la gorge nouée. Les romans intelligents, drôles et émouvants à la fois ne courent pas les rues. Si vous n'êtes pas rebuté par le sujet, je vous conseille vraiment de vous pencher sur "Alex Woods face à l'univers" (en VO: "Universe Versus Alex Woods").
Article publié à l'origine en juin 2013,
et mis à jour en raison de la parution de l'ouvrage en français depuis cette date
Je garde ce titre sous le coude, je suis à cours de (bonnes) lectures en ce moment.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vraiment accroché à ce roman, qui m'a paru finalement assez plat et déjà vu, sans parler de ses longueurs. Quelques beaux passages, mais cela ne suffit pas. Dommage.
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