Scott attend son deuxième enfant et prêche les joies de la parentalité tout en trompant sa femme qui ne manifeste plus assez d'enthousiasme pour le sexe. Billy ne se sent pas prêt à devenir père et commence à paniquer quand sa compagne lui annonce qu'elle est enceinte. Brownie, enfin, a divorcé et se satisfait parfaitement d'une vie de célibataire consacrée à jouer aux jeux vidéo et à fumer de l'herbe. Une fois par mois, ces presque quadragénaires se retrouvent pour jouer au box ball et discuter de leur vie...
Misère. Je suis certaine qu'Alex Robinson s'imaginait faire le portrait d'une bande de potes représentatifs de leur époque, épingler avec une tendre lucidité ces enfants des années 70-80 qui tendent à rester d'éternels adolescents... Au lieu de ça, il livre un roman graphique d'un sexisme navrant, bourré de clichés négatifs, avec des personnages atrocement caricaturaux. Les femmes sont adultes mais un peu chiantes et mères (effectives ou potentielles) avant tout autre chose. Les hommes sont immatures, lâches et infoutus de supporter de ne plus être la préoccupation n°1 de leur partenaire une fois parents. Sans le rapprochement cosmologique bien foutu de la fin, j'aurais mis le feu à cette bédé. Là, j'ai juste eu très envie d'allumer la machine à distribuer des baffes.
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