jeudi 28 avril 2016

"The little shop of Happy Ever After" (Jenny Colgan)


En Angleterre, les bibliothèques licencient à tour de bras. Lorsqu'elle perd son emploi, Nina se demande comment elle pourrait bien faire pour continuer à travailler avec ces livres qu'elle aime tant. La réponse se présente à elle sous la forme d'un camion à vendre dans un petit village écossais, et qu'elle envisage de ramener dans sa ville de Birmingham pour en faire une librairie ambulante. Hélas, la municipalité lui refuse un permis de stationnement. C'est ainsi que Nina plaque tout pour aller s'installer à Kirrifief et, avec l'aide d'un conducteur de train amateur de poésie, tenter de faire de son rêve une réalité...

Paru un peu avant "La petite boulangerie du bout du monde", "The Little Shop of Happy-Ever-After" (qui n'a à ma connaissance pas été traduit en français) obéit exactement au même schéma: une jeune citadine perd son gagne-pain et se voit forcée de repartir à zéro dans un endroit isolé. Là, elle commence par déprimer avant de s'intégrer à la communauté, connaît une première romance qui se termine mal puis trouve l'amour en sauvant au passage un(e) ado mal parti(e) dans la vie. Cela dit, la recette a fonctionné encore cette fois - d'autant mieux que si je ne détestais pas conduire, je rêverais moi aussi de devenir libraire ambulante comme Nina et de convertir des villages entiers à la lecture. L'évocation de la campagne écossaise, où je n'ai encore jamais mis les pieds, m'a complètement séduite et transportée. En ce qui me concerne, 340 pages de pure et délicieuse évasion!

"Nina had called around the authorities and been told that to get a licence to sell from the van would be difficult bordering on impossible. Apparently it would be much easier if she just wanted to flog burgers and cups of tea and dodgy hot dogs. She had pointed out to the man at the council that surely it would be much easier to accidentally kill a member of the public with a dodgy burger than with a book, and he had replied with no little snippiness in his voice that she obviously hadn't read Das Kapital." 

"- Do you read?
Lennox shrugged. 
- Don't see the point.
Nina's eyebrows lifted. 
- Really? 
(...)
- I never understand, he said, shaking his head, why anyone would go to the trouble of making up new people in this world when there's already billions of the buggers I don't give a shit about."

2 commentaires:

  1. C'est cousu de fil blanc, mais mignon et agréable à lire.
    Et qu'est-ce que j'ai envie d'aller en Ecosse, maintenant!
    :-)

    RépondreSupprimer