C'est l'histoire d'un papa qui, sa femme étant partie donner une conférence et ses enfants n'ayant plus de lait pour arroser les céréales de leur petit-déjeuner, s'arrache à la lecture de son journal bien-aimé pour faire un tour à l'épicerie du coin. Et tarde à revenir, car il est en train de vivre une aventure rocambolesque pleine d'extraterrestres, de pirates et de vampires, qui le verra faire des allers et retours dans le temps à bord d'une montgolfière pilotée par un stégosaure... le tout en protégeant sa précieuse bouteille de lait!
Selon son éditeur français, ce court roman jeunesse est "un concentré d'action tonique et débridée, hommage au petit-déjeuner, à l'imagination, aux enfants et à tous les parents". Ce qui me semble une description très juste. On ne s'ennuie pas une seconde pendant la centaine de pages de "Par bonheur, le lait", et on est même un peu désolé que l'histoire farfelue inventée par Neil Gaiman se termine aussi vite - d'autant qu'elle contient quelques boucles temporelles particulièrement réjouissantes, ainsi qu'une bonne dose d'humour et de références culturelles plus ou moins planquées dans le texte. Le type même du bouquin qui réjouira les lecteurs de tous les âges.
- Si deux objets qui sont le même se touchent, a proclamé le dieu volcan, alors l'Univers tout entier prendra fin. Ainsi parle le grand et indicible Splod.
- Comment se fait-il qu'un volcan en connaisse si long sur la métascience transtemporelle? a demandé un des extraterrestres vert pâle.
- Etre une formation géologique laisse beaucoup de loisir pour réfléchir, a déclaré Splod. En plus, je suis abonné à un certain nombre de revues savantes.
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