dimanche 1 juillet 2012

"END, T1: Elizabeth"


C'est la magnifique couverture de cette bédé qui a attiré mon regard hier chez Cultura: son atmosphère baroque et sombre, un peu vénéneuse, et puis le nom de Barbara Canepa dont j'avais beaucoup apprécié le travail sur la série "Sky Doll ". Et effectivement, du point de vue du dessin, le tome 1 de ce qui s'annonce comme une trilogie est très réussi avec ses décors d'inspiration victorienne, ainsi que ses dominantes bleues, violettes et vertes rehaussées de-ci de-là par une pointe de rouge ou de rose. On déplorera juste un découpage archi-classique là où le sujet se prêtait, me semble-t-il, à des compositions graphiques un peu originales voire délirantes.

Pour ce qui est du scénario... Elizabeth, treize ans, vit dans le monde clos d'une immense serre depuis son décès. Elle a pour compagnon trois animaux à demi mutés, un chat-serpent, une chauve-souris avec des pattes de poulet et un crapaud-araignée. Et son contact direct provoque la mort de ceux qu'elle touche. Dans le monde qu'elle a quitté et avec lequel elle tente désespérément de communiquer, sa soeur Dorothea continue à faire des prophéties, tandis que ses camarades de pensionnat sont bien décidées à élucider le mystère de sa disparition... Beaucoup de pistes sont lancées, beaucoup de questions sont soulevées, et ce tome 1 s'achève sans que le lecteur ait obtenu de réponse sur aucun point. Je ne doute pas que les réponses en question arrivent dans les tomes suivants, mais il me semble qu'elles auraient pu être distillées petit à petit, de manière à ne pas décourager les bonnes volontés. J'étais, je l'avoue, plus frustrée qu'admirative en refermant "Elizabeth". 

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