Quand le vendeur de chez Brüsel m'a annoncé que cette bédé coûtait 26,35€, je lui ai fait répéter deux fois, puis je lui ai demandé de vérifier s'il n'y avait pas d'erreur tant ça me semblait exagéré pour un album d'assez petit format à couverture souple. Mais j'étais très alléchée par les dessins aperçus en le feuilletant, donc, je l'ai pris quand même en plaisantant: "A ce tarif-là, y'a intérêt qu'il me plaise".
Faut-il vraiment vous raconter la suite?
Si j'ai effectivement adoré le graphisme assez particulier de "Toutes mes nuits sans dormir" (et beaucoup admiré le travail réalisé par l'éditeur pour lettrer l'album en français), j'avoue que les planches quotidiennes de Leslie Stein évoquent un quotidien ni très intéressant, ni très attachant. L'auteure travaille dans un bar, la nuit. Elle boit beaucoup. Elle joue un peu de guitare. Elle est insomniaque. Ce n'est pas juste qu'elle s'attache à décrire des petits riens (dont je suis très friande), c'est que la moitié du temps, on ne comprend même pas ce qu'elle raconte. Du point de vue de la narration, c'est répétitif, décousu et vaguement déprimant. Du point de vue du graphisme, c'est coloré, joyeux et foutraque au meilleur sens du terme. Mon cerveau n'ayant pas réussi à réconcilier ces deux aspects, je suis tout à fait infoutue d'attribuer une note globale à cet album.
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