1977, Ohio. Lydia Lee, seize ans, est une élève et une fille modèle. Elle est le grand espoir de son père, d'origine chinoise, qui projette sur elle ses rêves d'intégration, et de sa mère qui espère à travers elle accomplir ses ambitions professionnelles déçues. Mais à quoi rêve Lydia en secret? Lorsque la police découvre son corps au fond d'un lac, la famille Lee, en apparence si soudée, va affronter ses secrets les mieux gardés...
Si j'avais beaucoup entendu parler de ce roman à succès, d'abord lors de sa sortie en VO, puis de sa parution française en grand format, je m'imaginais à tort qu'il s'agissait d'un thriller. En réalité, dans "Tout ce qu'on ne s'est jamais dit", le suspense est plutôt d'ordre psychologique. On est assez vite fixé sur les circonstances probables de la mort de Lydia, de sorte que la problématique réelle consiste à démontrer comment on en est arrivé là.
L'auteur procède par flashbacks qui auscultent les blessures intimes des parents à travers leur propre jeunesse, les circonstances de leur mariage et la naissance de chacun de leurs trois enfants. Elle démonte habilement l'implacable mécanique qui pousse James et Marilyn à ignorer leur fils aîné Nathan - pourtant un élève brillant - et leur petite dernière Hannah - toujours si discrète - pour placer sur les épaules de Lydia une pression que celle-ci n'a pas réclamée et dont elle souffre malgré son statut d'enfant préférée. C'est ainsi qu'une famille qui, en apparence, a tout pour être heureuse est gangrénée jusqu'à la moelle par les non-dits accumulés au fil des ans. Jusqu'au drame.
J'ajoute que ce roman bénéficie d'une belle écriture et d'une traduction fluide qui font défiler les pages toutes seules. Dans l'ensemble, une lecture très prenante.
Si j'avais beaucoup entendu parler de ce roman à succès, d'abord lors de sa sortie en VO, puis de sa parution française en grand format, je m'imaginais à tort qu'il s'agissait d'un thriller. En réalité, dans "Tout ce qu'on ne s'est jamais dit", le suspense est plutôt d'ordre psychologique. On est assez vite fixé sur les circonstances probables de la mort de Lydia, de sorte que la problématique réelle consiste à démontrer comment on en est arrivé là.
L'auteur procède par flashbacks qui auscultent les blessures intimes des parents à travers leur propre jeunesse, les circonstances de leur mariage et la naissance de chacun de leurs trois enfants. Elle démonte habilement l'implacable mécanique qui pousse James et Marilyn à ignorer leur fils aîné Nathan - pourtant un élève brillant - et leur petite dernière Hannah - toujours si discrète - pour placer sur les épaules de Lydia une pression que celle-ci n'a pas réclamée et dont elle souffre malgré son statut d'enfant préférée. C'est ainsi qu'une famille qui, en apparence, a tout pour être heureuse est gangrénée jusqu'à la moelle par les non-dits accumulés au fil des ans. Jusqu'au drame.
J'ajoute que ce roman bénéficie d'une belle écriture et d'une traduction fluide qui font défiler les pages toutes seules. Dans l'ensemble, une lecture très prenante.
Je l'ai lu l'année passée et adoré !
RépondreSupprimerhttps://popupmonster.wordpress.com/2016/06/16/everything-i-never-told-you/
Deux romans qu'on a aimé toutes les deux le même jour, c'est Byzance! :-D
SupprimerJe viens de le terminer et j'ai absolument adoré ! Je l'ai dévoré ! Merci pour ce bon conseil !!!!
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