Bien que divorcé de la mère de ses deux enfants, Diego Anastasi, avocat en droit civil réputé, mène une vie plutôt agréable jusqu'au moment où une bonne grosse dépression lui tombe dessus sans crier gare. Son entourage restant sourd à ses plaintes, et ne parvenant pas à s'en sortir seul, il va voir un psy qui finit par le mettre sous traitement médicamenteux - sans grand résultat. Puis un jour, il pousse la porte du Brin de Causette, "magasin à bavardages" tenu par un retraité de la police. Très vite, Massimiliano le convainc que si ses proches n'ont rien fait pour lui, c'est aussi parce que lui n'a jamais rien fait pour eux. Diego se met donc à échafauder des plans pour rendre heureux les dix personnes qui lui sont les plus proches...
Je vous le dis tout de suite: si comme moi, vous avez adoré "Les beignets d'Oscar", premier roman de Fausto Brizzi, ne vous jetez pas sur le second en pensant qu'il vous plaira forcément. Bien que l'on retrouve certains protagonistes (Massimiliano le marchand de bavardages, mais aussi Umberto le meilleur ami de Lucio, désormais mort depuis deux ans, et la famille de ce dernier), l'élan vital et l'émotion qui faisaient tout l'intérêt des "Beignets d'Oscar" sont ici totalement absents. Dans la première partie, l'auteur se contente de débiter sentencieusement sur la dépression des platitudes qu'on jurerait tout droit sorties de Wikipédia. Dans la seconde moitié, son héros recourt à des méthodes toutes plus manipulatrices et débiles les unes que les autres pour tenter de faire le bonheur de ses proches malgré eux.
Le rapport avec le titre? On l'attend en vain. La tendance de l'auteur au bon gros machisme qui tache, déjà repérée dans "Les beignets d'Oscar"? Elle est plus présente que jamais, avec un père qui paie une prostituée pour dépuceler son fils, puis émet des jugements méprisants sur les travailleuses du sexe, ou une meilleure amie qui déclare que draguées par un homme beau mais con, la plupart des femmes commencent par dire non pour le principe mais finissent toutes par céder quand même. Quant à la fin, qui prône l'amûûûr comme remède ultime à la dépression... Pitié. Ne commettez pas la même erreur que moi, et gardez vos 20€ pour quelque chose qui les mérite davantage que cette sombre bouse.
Je vous le dis tout de suite: si comme moi, vous avez adoré "Les beignets d'Oscar", premier roman de Fausto Brizzi, ne vous jetez pas sur le second en pensant qu'il vous plaira forcément. Bien que l'on retrouve certains protagonistes (Massimiliano le marchand de bavardages, mais aussi Umberto le meilleur ami de Lucio, désormais mort depuis deux ans, et la famille de ce dernier), l'élan vital et l'émotion qui faisaient tout l'intérêt des "Beignets d'Oscar" sont ici totalement absents. Dans la première partie, l'auteur se contente de débiter sentencieusement sur la dépression des platitudes qu'on jurerait tout droit sorties de Wikipédia. Dans la seconde moitié, son héros recourt à des méthodes toutes plus manipulatrices et débiles les unes que les autres pour tenter de faire le bonheur de ses proches malgré eux.
Le rapport avec le titre? On l'attend en vain. La tendance de l'auteur au bon gros machisme qui tache, déjà repérée dans "Les beignets d'Oscar"? Elle est plus présente que jamais, avec un père qui paie une prostituée pour dépuceler son fils, puis émet des jugements méprisants sur les travailleuses du sexe, ou une meilleure amie qui déclare que draguées par un homme beau mais con, la plupart des femmes commencent par dire non pour le principe mais finissent toutes par céder quand même. Quant à la fin, qui prône l'amûûûr comme remède ultime à la dépression... Pitié. Ne commettez pas la même erreur que moi, et gardez vos 20€ pour quelque chose qui les mérite davantage que cette sombre bouse.
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