Samedi après-midi, alors que je traînais sur le stand des éditions Actes Sud/Babel à la Foire du Livre, mon regard a été attiré par la couverture d'un livre de format inhabituel, illustré par une mosaïque de photos. Etant fan de cette présentation, je n'ai pu m'empêcher de regarder l'ouvrage de plus près. "Hiiiii, c'est un bouquin de Vincent Delerm!" me suis-je exclamée à l'attention de Chouchou, qui aime le bonhomme autant que moi. Oui, je sais: depuis quelque temps, il est de bon ton de cracher sur Vincent Delerm et son univers de bobo consensuel mou. Mais je m'y retrouve assez bien, moi, dans cet univers fait de petits détails du quotidien, de références culturelles un rien prétentieuses et de douce mélancolie. Donc, j'ai embarqué l'objet hybride: un recueil de photos et de notes prises par l'artiste durant sa dernière tournée, accompagné d'un DVD de son spectacle live.
Hier soir, j'ai parcouru le premier en écoutant le second. J'ai détaillé les assemblages de clichés montrant des coins de la France profonde qu'on pourrait trouver déprimants sans le regard sensible que Vincent Delerm pose sur eux. J'ai souri en lisant les petits textes où l'humour se mêle à une nostalgie absolument dénuée de tristesse. J'ai goûté l'atmosphère intimiste, parfois un peu fanée, des salles de concert provinciales, et la camaraderie qui se développe entre musiciens pendant une tournée de plusieurs mois. J'ai savouré les monologues entre deux chansons du spectacle, les couplets rajoutés ici et là. Décidément, quoi qu'il fasse, Vincent Delerm me touche par son sens de l'observation aigu, sa façon de saisir des instants fugitifs, en apparence anodins et qui méritent pourtant d'être savourés. Son "23 janvier - 19 juillet 2009" est une très jolie tranche de vie.
Hier soir, j'ai parcouru le premier en écoutant le second. J'ai détaillé les assemblages de clichés montrant des coins de la France profonde qu'on pourrait trouver déprimants sans le regard sensible que Vincent Delerm pose sur eux. J'ai souri en lisant les petits textes où l'humour se mêle à une nostalgie absolument dénuée de tristesse. J'ai goûté l'atmosphère intimiste, parfois un peu fanée, des salles de concert provinciales, et la camaraderie qui se développe entre musiciens pendant une tournée de plusieurs mois. J'ai savouré les monologues entre deux chansons du spectacle, les couplets rajoutés ici et là. Décidément, quoi qu'il fasse, Vincent Delerm me touche par son sens de l'observation aigu, sa façon de saisir des instants fugitifs, en apparence anodins et qui méritent pourtant d'être savourés. Son "23 janvier - 19 juillet 2009" est une très jolie tranche de vie.
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