lundi 7 décembre 2009

"Sous le charme de Lillian Dawes"


Au printemps dernier, j'avais lu plusieurs critiques très élogieuses sur ce livre. Je pensais l'inscrire sur ma liste d'emplettes à faire, et puis j'ai oublié, et "Sous le charme de Lillian Dawes" m'est complètement sorti de la tête jusqu'à ce que je le retrouve sur une étagère de Pêle-Mêle, état quasi-neuf et au tiers de son prix originel.

Je suis bien contente que le hasard l'ait remis sur ma route, parce que j'ai passé un délicieux moment avec ce roman exquis. Pendant la Guerre Froide, Gabriel, orphelin de bonne famille âgé de 17 ans, vient de se faire expulser de son pensionnat de garçons. Il se réfugie à New York chez son frère aîné Stewart, un intellectuel qui fréquente secrètement les milieux communistes. En attendant la rentrée scolaire suivante, Gabriel traîne dans les rues et les cafés de Manhattan, fait la connaissance de son excentrique tante Lavinia tout juste rentrée d'Europe où elle vient de passer vingt ans, et surtout s'amourache de Lillian Dawes, une mystérieuse jeune femme qui multiplie les talents et les identités...

Roman initiatique, "Sous le charme de Lillian Dawes" met en scène un héros qui m'a fait penser à Holden Caulfield face à une héroïne que l'on imagine sans peine interprétée par Audrey Hepburn. L'atmosphère du New-York de l'après-guerre y est décrite de façon très évocatrice, avec une plume à la fois légère et grave, empreinte d'une élégance mélancolique comme les errances de Gabriel. Malgré une fin un peu rapide à mon goût, un très joli moment de lecture.

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