mardi 1 janvier 2019

"La fille d'avant" (J.P. Delaney)


Lorsqu'elle découvre le One Folgate Street, Jane est conquise par cette maison ultramoderne, minimaliste, parfaite pour tourner la page après le drame éprouvant qu’elle vient de vivre. Mais, pour la louer, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Notamment répondre régulièrement à des questionnaires intrusifs. Jane apprend bientôt qu'Emma, la locataire qui l'a précédée, lui ressemble étrangement et a connu une fin tragique. Irrémédiablement, Jane s'engage sur la même voie, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes... et ressent la même terreur que la fille d'avant.

Moi pendant le premier quart du roman: Mmmmh, c'est intrigant. J'aime bien la narration dédoublée "Passé: Emma" et "Présent: Jane", et surtout, j'adore l'idée de la maison qui transforme ses occupants petit à petit.
Moi pendant le deuxième quart du roman: Ca devient quand même un peu ennuyeux à force de parallélisme dans les trajectoires des deux héroïnes. J'ai du mal à les distinguer l'une de l'autre. Et puis on voit très bien vers quoi on se dirige. J'en ai ras-le-bol des mâles alphas sociopathes qui exercent une attirance irrésistible sur leur proie. Si ça continue comme ça, j'arrête avant la fin.
Moi pendant le troisième quart du roman: Putain c'est super malsain. J'aime bien le principe du narrateur non fiable, mais ce personnage-là est vraiment grave tordu. Du coup, la fin n'est probablement pas celle que j'imaginais depuis le début.
Moi pendant le dernier quart du roman: Oh. Je ne m'attendais pas à ça. ...A ça non plus.

Psychologiquement, "La fille d'avant" n'est pas le roman le plus crédible du monde, mais j'avoue qu'il m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.

Traduction de Jean Esch

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