Par une soirée enneigée à Toronto, le célèbre acteur Arthur Leander meurt sur scène en interprétant le rôle de sa vie. Le même jour, un virus aussi foudroyant que meurtrier a débarqué en Amérique du Nord. Il éradiquera 99% de la population mondiale en l'espace de quelques semaines.
An 20 après l'effondrement de la civilisation. Kirsten Raymonde, qui incarnait une des trois filles du roi Lear le soir de la mort d'Arthur, voyage avec la Symphonie Errante. Cette caravane de musiciens et de comédiens joue de la musique classique et des pièces de Shakespeare dans les minuscules communautés qu'elle croise sur sa route. Passée la violence omniprésente des premiers temps, les survivants de la Grippe Géorgienne s'efforcent de rebâtir leur existence sans aucun de leurs proches ni des ressources qu'ils tenaient pour acquises autrefois...
Le post-apo, ce n'est vraiment pas mon genre littéraire préféré: beaucoup trop angoissant pour moi. Pourtant, je me suis laissée séduire par les excellentes critiques de "Station Eleven", ainsi que par sa jolie couverture et par la belle écriture aperçue en feuilletant les premiers chapitres.
Difficile de raconter ce roman qui ne possède pas d'intrigue à proprement parler. Le passé et le présent s'y emmêlent pour reconstituer la trajectoire des différents protagonistes, dont la plupart sont liés à la représentation théâtrale sur laquelle s'ouvre "Station Eleven" - une soirée ordinaire en apparence, mais qui sera la dernière de la civilisation telle que nous la connaissons. D'un côté, une ère de confort absolu pour les Américains qui mènent des existences passablement vides; de l'autre, une ère de dénuement et de danger qui engendre pourtant des scènes d'une beauté étrange autant que poignante. Et à travers tout cela, une question sous-jacente: qu'est-ce qui, dans la civilisation, vaut la peine d'être préservé? Qu'est-ce qui justifie le combat pour la survie de l'individu et de la race humaine? J'ai été agréablement surprise par la profondeur de sentiments et la puissance d'évocation dont parvient à faire montre la très jeune auteure. Mélange de pragmatisme brutal et de poésie surréaliste, "Station Eleven" fait partie de ces oeuvres capables de hanter ses lecteurs très longtemps.
Difficile de raconter ce roman qui ne possède pas d'intrigue à proprement parler. Le passé et le présent s'y emmêlent pour reconstituer la trajectoire des différents protagonistes, dont la plupart sont liés à la représentation théâtrale sur laquelle s'ouvre "Station Eleven" - une soirée ordinaire en apparence, mais qui sera la dernière de la civilisation telle que nous la connaissons. D'un côté, une ère de confort absolu pour les Américains qui mènent des existences passablement vides; de l'autre, une ère de dénuement et de danger qui engendre pourtant des scènes d'une beauté étrange autant que poignante. Et à travers tout cela, une question sous-jacente: qu'est-ce qui, dans la civilisation, vaut la peine d'être préservé? Qu'est-ce qui justifie le combat pour la survie de l'individu et de la race humaine? J'ai été agréablement surprise par la profondeur de sentiments et la puissance d'évocation dont parvient à faire montre la très jeune auteure. Mélange de pragmatisme brutal et de poésie surréaliste, "Station Eleven" fait partie de ces oeuvres capables de hanter ses lecteurs très longtemps.
Ce roman n'a pas encore été traduit en français, mais vu le succès qu'il a remporté sur le marché anglophone, j'imagine que ça ne tardera pas!
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