Depuis l'envoûtant "Candélabres", je suis fan d'Algésiras. Alors, quand j'ai vu qu'il qu'elle avait sorti une nouvelle série, je me suis jetée immédiatement dessus même s'il si elle n'en avait signé que le scénario. Il faut dire que les dessins d'Audrey d'Aurore, mêlant une inspiration shôjô manga au côté plus abouti de la bédé européenne, ont tout pour séduire les amateurs. Mais arrivée chez moi, quand j'ai voulu lire "Le bal de printemps", je me suis rendu compte que c'était déjà le tome 2 d'"Elinor Jones", et que le tome 1 était en rupture sur Amazon, argh! Au final, j'ai dû attendre mon passage à la Fnac de Toulouse pour en récupérer un exemplaire, que j'ai dévoré le soir même.
Elinor Jones vient d'être embauchée par la famille Tiffany, qui dirige la maison de haute-couture la plus select d'Angleterre. Dès son arrivée dans leur magnifique domaine, elle fait la connaissance de la chef d'atelier, la très jeune et immensément talentueuse Bianca, ainsi que de son frère aîné Abel. La première est rieuse et solaire, le second toujours maussade et d'un tempérament orageux. Mais lors de la préparation du premier des trois grands bals donnés chaque année par les Tiffany pour servir de vitrine à leur travail, la tension ne tarde pas à monter, et le véritable caractère de chacun se révèle peu à peu...
Les deux premiers tomes de cette future trilogie sont un ravissement avec leurs dessins pastels pleins de douceur et de poésie, ainsi que leur scénario bien rythmé qui sait ménager des surprises et entretenir un certain suspens sans en faire le seul intérêt de l'histoire. J'aurais sans doute préféré une atmosphère un peu plus gothique, un peu plus vénéneuse - bref, un peu plus "adulte". Mais telle quelle, cette "Elinor Jones" est tout à fait digne d'intérêt. J'ai hâte que sorte le tome 3 pour lever le voile sur tous les secrets de la famille Tiffany.
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