"L'étrange pensionnat de La Rose accueille uniquement de jolies jeunes filles... En totale autarcie, leur quotidien est rythmé par des mises à l'épreuve : jeux, travaux manuels, promenades en forêt... Dans ce semblant d'Eden, malheur à celles qui ne respectent pas le règlement ! Au mieux, c'est l'exclusion, au pire, la mort. Pour les deux adolescentes Sara et Silje, c'est aussi la découverte de l'amour."
L'accroche était prometteuse, tout comme la couverture. J'imaginais trouver dans "Eros/Psyché" des réminiscences de mangas que j'ai adorés comme "Onii-samaé", "Utena la fillette révolutionnaire" mais surtout le très réussi et très troublant "L'infirmerie après les cours". Je n'avais pas complètement tort, mais... Maria Llovet peine à tenir les promesses d'une situation de départ pourtant intrigante et vénéneuse à souhait. Bien que jolis, ses dessins sont trop simplistes pour installer une atmosphère vraiment angoissante. Passe encore pour le noir et blanc même si ce n'est pas ce que je préfère, mais la quasi absence de décors donne une impression d'inachevé. Et beaucoup d'éléments scénaristiques qui servent à maintenir l'intérêt du lecteur en haleine pendant 140 pages (la cicatrice de Silje, les ciseaux suspendus au-dessus des oeufs...) ne trouvent pas d'explication à la fin. Juste frustrant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire