Elles étaient colocataires à Harvard et sont toujours restées amies depuis la fin de leurs études. Addison, issue d'une riche famille WASP, a remisé son lesbianisme et ses prétentions artistiques pour faire trois enfants avec un écrivain qui n'écrit pas et ne s'occupe pas non plus de leur progéniture. Clover, métisse élevée dans une communauté hippie, est devenue directrice générale de Lehman Brothers, vient juste de se marier et aimerait bien avoir enfin un bébé. Mia a renoncé à sa carrière d'actrice pour devenir l'épouse au foyer d'un réalisateur de vingt ans plus âgé qu'elle, et cette vie lui convient si bien qu'elle vient de faire un quatrième enfant à la quarantaine passée. Jane, journaliste d'origine vietnamienne désormais installée en France, a perdu son mari grand reporter en Afghanistan il y a plusieurs années et vient juste de perdre sa mère adoptive d'un cancer; pendant qu'elle s'occupait de cette dernière, son nouveau compagnon l'a trompée, et elle n'arrive pas à le lui pardonner. La réunion des vingt ans de leur promo va être une occasion pour chacune de faire le point sur sa vie...
L'idée de suivre des amies de fac confrontées aux difficultés de la vie d'adulte est un grand classique de la littérature américaine. Récemment, on pense à "Les débutantes" de J. Courtney Sullivan qui a connu un beau succès en librairie. Rien de très original, donc, dans "Le Livre d'or", sinon les extraits de celui-ci intercalés entre les chapitres, dans lesquels chacun des protagonistes fait avec ses propres mots un bilan de sa vie durant les 5 ans écoulés depuis la réunion précédente. Pour le reste, il n'y a pas grand-chose à dire. La lecture est rapide et plutôt agréable, avec une fin chargée d'émotion sur le thème ultra-rabâché du "La vie est une pute et nous pouvons tous mourir du jour au lendemain, alors profitons pendant qu'il est encore temps". En somme, un bon bouquin de plage ou de train, mais pas plus.
L'idée de suivre des amies de fac confrontées aux difficultés de la vie d'adulte est un grand classique de la littérature américaine. Récemment, on pense à "Les débutantes" de J. Courtney Sullivan qui a connu un beau succès en librairie. Rien de très original, donc, dans "Le Livre d'or", sinon les extraits de celui-ci intercalés entre les chapitres, dans lesquels chacun des protagonistes fait avec ses propres mots un bilan de sa vie durant les 5 ans écoulés depuis la réunion précédente. Pour le reste, il n'y a pas grand-chose à dire. La lecture est rapide et plutôt agréable, avec une fin chargée d'émotion sur le thème ultra-rabâché du "La vie est une pute et nous pouvons tous mourir du jour au lendemain, alors profitons pendant qu'il est encore temps". En somme, un bon bouquin de plage ou de train, mais pas plus.