"The hundred-year House", c'est l'histoire d'une maison peut-être hantée et de ses occupants successifs, dont le destin sera toujours marqué par une chance ou une malchance extrême. Depuis les Devohr, riches propriétaires à la famille décimée par la folie et les suicides, jusqu'aux artistes de la colonie installée là pendant la première moitié du vingtième siècle, tous verront leur vie irrémédiablement changée par leur passage entre les murs de Laurelfield.
Sur cette trame déjà alléchante en soi vient se greffer une structure audacieuse: Rebecca Makkai a choisi de raconter son histoire à rebours. Ainsi, le roman commence au tournant du millénaire et s'achève par un prologue situé en 1900. En remontant le fil du XXème siècle, le lecteur attentif qui aura précédemment relevé certains détails étranges découvrira peu à peu leur explication et reconstituera par lui-même une grande partie des secrets de Laurelfield... et arrivé à la fin, il se sentira presque obligé de reprendre dès le début pour voir s'il n'a pas laissé passer certains éléments.
J'aurais pu considérer "The hundred-year house" comme un chef-d'oeuvre à deux détails près. D'abord, le grand nombre des personnages signifie que l'auteur n'a pas pu développer beaucoup chacun d'entre eux, et comme la plupart sont assez irritants voire très antipathiques, on peine à s'y attacher. Ensuite, si les mystères séculiers trouvent tous une explication, je suis restée un peu sur ma faim quant à la résolution de l'aspect surnaturel de l'histoire. Malgré ça, le deuxième roman de Rebecca Makkai m'a tenue en haleine d'un bout à l'autre et procuré un grand plaisir de lecture.
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