samedi 16 décembre 2006

Lewis Trondheim au Japon


Dans le dernier "Carnet de bord" de sa série qui en comprend 4, Lewis Trondheim relate d'abord un voyage à la Réunion (hello Autre Moi), puis un séjour au Center Parcs de Sologne (hello le reste des VIP), et enfin un déplacement professionnel au Japon (hello toi que j'*heart*). Je vous livre une de ces constatations vachardes et pourtant pertinentes dont il a le secret:

"C'est pas un pays étranger, c'est une planète lointaine. Nos moeurs et notre naturel doivent être pour eux le comble de la vulgarité. Au Japon, il y a 5 façons de s'adresser à quelqu'un. Chez nous, deux. Chez les Américains, une. Chez les vers de terre, zéro."

jeudi 30 novembre 2006

"Lily Love Peacock"


"Aujourd'hui, rien n'est plus facile que de passer pour une folle, une originale, une salope, une aventurière, un danger public. Il suffit d'être soi-même, d'être naturelle! Non seulement l'époque ne nous en fait pas voir de toutes les couleurs, mais elle préconise les tons discrets. Le terne pour tous. Et ceux qui détonnent, ceux qui se singularisent sont marqués par le sceau du danger. Comme chez les grenouilles tropicales, les chenilles ou les poissons: couleurs vives = attention poison!"

Comment aurais-je pu ne pas craquer pour une bédé qui commence par ces mots?

[Par contre, en parlant de bédé... Le dernier Thorgal est consternant. Les dessins de Rosinski ne ressemblent plus à rien et Van Hamme se foule de moins en moins pour les scénarios. Ca fait déjà quelques tomes que ça dure - et moi, sentimentale que je suis, je continue à les acheter parce que c'est la série par laquelle je suis vraiment venue à la bédé, et parce que j'étais grave amoureuse du héros à quinze ans. Tss tss.]