
Dans la lignée de l'intimiste "Bien des ciels au-dessus du septième", "Viens ici que je t'embrasse" démonte la mécanique d'une famille un peu plus dysfonctionnelle que la moyenne, mettant en évidence la façon dont les défaillances parentales modèlent le caractère et les choix de l'héroïne jusque dans l'âge adulte. L'histoire se décompose en trois parties dans lesquelles on voit Mona d'abord âgée d'une dizaine d'années, puis de 24 et enfin de 35 ans, ce qui permet de suivre son évolution. Ca traîne parfois un peu en longueur, mais c'est toujours psychologiquement très fin et sans pathos, y compris dans la dernière partie où Mona se rapproche de son père mourant - et commence enfin à oser s'affirmer. Un portrait de femme tout en subtilité.
Traduction d'Isabelle Rosselin
Merci aux éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture
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