Après le magnifique "Lydie", Zidrou nous revient avec une deuxième histoire d'enfant adulte "pas comme les autres" sur lequel un parent seul veille avec courage, abnégation et le soutien d'un entourage bienveillant. Ici, c'est Mme Hubeau, une retraitée à cheveux blancs qui s'occupe de son fils handicapé mental depuis un accident de voiture.
Michel adore jouer au Puissance 4, surtout contre son gentil cousin Philippe - tellement distrait qu'il se fait battre à chaque fois; il pique une crise quand son T-shirt "Hippie Papy", à l'effigie de son héros de télévision préféré, n'est pas propre et bien plié sur sa chaise le matin; comme il déteste le vent, il refuse d'aller au bord de la mer et noue toujours sa capuche un peu trop serré. C'est un enfant, mais un enfant de 40 ans qui pèse plus de 100 kilos et ne deviendra jamais autonome.
Quant à sa mère... Le jour où elle croise l'ancienne petite amie de Michel, qui lui demande des nouvelles, elle lui répond: "Michel vit sa vie, avec ses petites joies et ses grandes peines". "Et vous?" s'enquiert l'ex-petite amie. "Moi aussi, je vis sa vie", lâche Mme Hubeau très simplement et très dignement. La vieille dame n'est pas une martyre; elle aime sincèrement son "gros bonhomme en chocolat", et quand elle tente de partir en vacances sans lui, elle ne peut s'empêcher de rentrer plus tôt que prévu pour le retrouver. Mais elle ne rajeunit pas, et la question de l'avenir de Michel commence à se poser...
Dans de petites séquences courtes, les auteurs de "Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?" montrent les moments émouvants ou difficiles du quotidien de Michel et de sa mère. C'est bourré d'humanité, ni naïf ni misérabiliste, et ça réchauffe le coeur en même temps que ça le serre.
Michel adore jouer au Puissance 4, surtout contre son gentil cousin Philippe - tellement distrait qu'il se fait battre à chaque fois; il pique une crise quand son T-shirt "Hippie Papy", à l'effigie de son héros de télévision préféré, n'est pas propre et bien plié sur sa chaise le matin; comme il déteste le vent, il refuse d'aller au bord de la mer et noue toujours sa capuche un peu trop serré. C'est un enfant, mais un enfant de 40 ans qui pèse plus de 100 kilos et ne deviendra jamais autonome.
Quant à sa mère... Le jour où elle croise l'ancienne petite amie de Michel, qui lui demande des nouvelles, elle lui répond: "Michel vit sa vie, avec ses petites joies et ses grandes peines". "Et vous?" s'enquiert l'ex-petite amie. "Moi aussi, je vis sa vie", lâche Mme Hubeau très simplement et très dignement. La vieille dame n'est pas une martyre; elle aime sincèrement son "gros bonhomme en chocolat", et quand elle tente de partir en vacances sans lui, elle ne peut s'empêcher de rentrer plus tôt que prévu pour le retrouver. Mais elle ne rajeunit pas, et la question de l'avenir de Michel commence à se poser...
Dans de petites séquences courtes, les auteurs de "Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?" montrent les moments émouvants ou difficiles du quotidien de Michel et de sa mère. C'est bourré d'humanité, ni naïf ni misérabiliste, et ça réchauffe le coeur en même temps que ça le serre.
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