Revenant pour assister à des obsèques dans la petite ville où il a passé son enfance, un homme se sent attiré vers la ferme où vivait autrefois son amie Lettie Hempstock. Derrière la bâtisse s'étend une mare que la fillette nommait "océan". Alors qu'il la contemple, l'homme se souvient tout à coup de l'aventure incroyable et terrifiante qui lui est arrivée l'année de ses sept ans...
"The ocean at the end of the lane" avait a priori tout pour me plaire. Je suis depuis plus de vingt ans fan de l'imaginaire et de l'écriture de Neil Gaiman. Je considère "Neverwhere" et "American Gods" comme de véritables chefs-d'oeuvre de la littérature - pas de la fantasy, mais de la littérature tout court. Et puis, la dissociation entre enfance et âge adulte, c'est un thème qui me parle très fort, tout comme l'impuissance des enfants face à la cruauté des adultes et du monde en général.
Pourtant, j'ai eu l'impression de survoler "The ocean at the end of the lane" sans jamais m'y immerger vraiment (ha ha). Peut-être à cause de sa brièveté et de la simplicité de son intrigue. Peut-être à cause de son décor champêtre: j'ai bien plus d'affinités avec les histoires urbaines. Peut-être parce que pour m'inspirer de l'effroi, une créature doit se rattacher à une mythologie bien définie et non pas être une entité sortie d'on ne sait où, on ne sait quand, on ne sait pas trop pourquoi. Seule la fin surprenante, magnifique de maîtrise narrative, a réellement su me toucher.
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