
Alors bien sûr, je trouve que la qualité de la série a quelque peu décliné au fil du temps. Le dernier tome qui a failli me faire mourir de rire était sans doute le 20ème, "Hogfather", dans lequel la Mort se voyait contrainte de jouer le rôle du Père Noël. Depuis, je n'ai pas toujours apprécié les sujets de satire choisis par Pratchett. "Going postal" ou "Money", par exemple, m'ont laissée assez froide. "Unseen Academicals
N'empêche que le style très reconnaissable de l'auteur est toujours agréable à lire, et que même quand je ne me bidonne pas, je trouve toujours de nombreuses occasions de sourire ou de secouer la tête en me disant: "Bien vu". Pratchett est décidément le roi du jeu de mots; Patrick Couton, son traducteur français, n'a pas volé les nombreuses récompenses qu'il a raflées pour son travail. Et c'est un plaisir de retrouver d'une fois sur l'autre les personnages hauts en couleur auxquels je suis le plus attachée, y compris lorsqu'ils ne jouent qu'un rôle secondaire. Chaque apparition du seigneur Vetinari, de la Mort ou de Mémé Ciredutemps me remplit d'une intense jubilation. Pour le plaisir de me replonger chaque fois dans l'univers loufoque et étrangement cohérent du Disque-Monde, je continuerai à lire les Annales jusqu'au dernier tome.
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