Après plus de trois ans d'attente, le tome 2 de l'adaptation en bande dessinée de la merveilleuse série "Quatre soeurs" est enfin disponible en librarie. Stupeur: l'éditeur a changé, et le format aussi. Ca va faire beau dans la bibliothèque, tiens. Déjà choquée par cette découverte, la psychorigide que je suis a eu beaucoup de mal à accepter le lettrage moche, avec une police qui ne colle pas du tout au ton de l'histoire, et le papier glacé qui convient aussi mal que possible pour mettre en valeur les ravissantes aquarelles de Cati Baur. Car cela, au moins, n'a pas changé: les illustrations sont toujours aussi pleines de fantaisie et de chaleur, à l'image des romans dont elles s'inspirent. Je déplore d'autant plus le sabotage éditorial dont elles sont victimes.
Sinon, ce tome 2 voit l'apparition de Muguette, gamine atteinte d'une leucémie qui devient l'amie d'Hortense et la pousse à suivre des cours de théâtre - lesquels seront, pour cette grande timide, une révélation comme la boxe l'avait déjà été pour la douce Geneviève dans le tome 1. Pendant ce temps, Bettina craque inexplicablement pour un livreur de surgelés à oreilles en feuille de chou qui va lui apprendre que les apparences ne font pas toujours tout. Les trois autres soeurs Verdelaine, bien que présentes, demeurent un peu en retrait cette fois. Bizarrement, malgré son amour des livres et son caractère solitaire, Hortense était celle qui m'avait fait la moins forte impression à la lecture des romans de Malika Ferdjoukh. Les pinceaux de Cati Baur ont su remédier à cette injustice. Ai-je mentionné que je déplorais d'autant plus le sabotage éditorial dont ce tome 2 était victime?
Hortense est ma préférée dans la BD (je n’ai pas lu le roman), une sorte de Jo en moins colérique et plus rêveuse - la comparaison est facile. Sinon, je me suis faite à cette nouvelle police avec le tome 3.
RépondreSupprimerRha moi toujours pas, j'ai passé ma lecture à pester intérieurement contre. Je la trouve vraiment moche et pas du tout adaptée.
SupprimerHm, pas adaptée, oui, c’est sûr. Pendant les premières planches, j’imagine les filles parler avec la voix tremblotante et l’absence de majuscules en début de phrase me gêne. Mais l’histoire est tellement prenante que j’arrive à oublier, youpi.
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