Intriguée par la fascination que cette série de Stephenie Meyer semblait exercer sur ses lectrices, et nourrissant un intérêt à la fois personnel et professionnel pour la littérature vampirique, j'ai fini par craquer et par commander le premier tome. Avant-hier soir, comme Chouchou rentrait du boulot vers 23h et que je ne voulais pas attaquer sans lui la deuxième saison de "Ugly Betty" en DVD, j'ai ouvert "Twilight" en me disant que j'allais jeter un coup d'oeil au premier chapitre, pour voir. Le temps que je repose le bouquin, j'en avais dévoré deux cents pages presque d'un trait.Je n'ai pourtant pas grand-chose de nouveau à apporter aux critiques lues de-ci de-là. Oui, la série semble s'adresser plutôt à des adolescentes avec ses héros lycéens qui découvrent l'amour et le désir. Oui, le style est assez simpliste; rien de bouleversant, en tout cas. Non, le sujet n'a rien d'original - même si ici, les vampires sont "végétariens" et peuvent sortir le jour du moment qu'il ne fait pas trop soleil. Pourtant, ça fonctionne, et ça fonctionne même très bien. Il est extrêmement difficile de s'arracher à ce roman dont les pages se tournent toutes seules. En deux soirs, je l'ai presque terminé; je viens de commander les trois tomes suivants sur Amazon, et j'attends avec impatience l'adaptation cinématographique dont la sortie est prévue pour fin novembre aux USA. Ci-dessous, la bande-annonce:
(Ouais je sais... C'est trop bizarre de voir Cedric Diggory en vampire charismatique. Un peu comme si on castait, je sais pas moi, Tom Cruise dans le rôle de Lestat.)
"Twilight" est paru en français sous le titre "Fascination", avec la même couverture que la VO.







Si j'ai décidé de parler de ces deux mangas dans le même post, c'est à cause de leurs nombreuses ressemblances. Au-delà du fait que tous deux ont été écrits et dessinés par le merveilleux Jiro Taniguchi, "Le gourmet solitaire" et "L'homme qui marche" ont une structure identique. Leurs chapitres sont des nouvelles quasi indépendantes les unes des autres, mais mettant en scène le même personnage dans le cadre d'une action répétitive dont les conditions et les circonstances diffèrent chaque fois. Dans le premier cas, il s'agit d'un VRP gourmand qui, de par son activité professionnelle, se voit très souvent contraint de manger seul et à l'extérieur de chez lui. Chaque petite histoire est celle d'un de ses repas rendu dans le moindre détail. Dans le second cas, il s'agit d'un homme marié sans enfants qui vient de déménager et d'adopter un chien. Infatigable marcheur, il explore les environs de son nouveau domicile le nez au vent. Chaque petite histoire est donc celle d'une de ses promenades sans but précis. 



