mercredi 24 septembre 2008

"Joséphine"


Vu que j'ai failli m'étrangler de rire en lisant "Ma vie est tout à fait fascinante" et que je vénère le travail de Pénélope Bagieu au point de lui avoir créé son propre tag dans ce blog, j'attendais beaucoup de "Joséphine", son premier album non-autobiographique (même si on devine très vite que certaines des situations qu'il met en scène ont dû être vécues, sinon par elle, au moins par une de ses copines).

Joséphine, donc, c'est la quintessence de la nana de 30 balais pas encore casée, et à qui tout son entourage ne cesse de rappeler cette tare impardonnable. Une sorte de Bridget Jones française, moins pathétique que sa célèbre grande soeur. Toutes les célibataires urbaines devraient se reconnaître dans la majorité de ses (més)aventures. C'est le point fort de l'album, et aussi son gros défaut. Il tape juste - bien qu'avec moins de mordant que "Ma vie est tout à fait fascinante" -, mais il ne surprend pas. Du début jusqu'à la fin, j'ai eu l'impression de lire un numéro de Cosmo illustré. Agréable, donc, mais pas transcendant. En fait, le point fort de Pénélope Bagieu, c'est définitivement son dessin archi-expressif: les mimiques, les postures de ses personnages sont toujours mille fois plus éloquentes qu'une énorme bulle de texte. A se demander si elle ne devrait pas carrément faire dans le muet.

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