jeudi 20 avril 2017

"Mon midi, mon minuit" (Anna McPartlin)


Emma et John sont ensemble depuis l'adolescence. Douze ans plus tard, ils filent toujours le parfait amour - jusqu'à ce que, suite à une fête un peu trop arrosée, John soit brutalement emporté par un accident de la route. Heureusement, Emma peut compter sur sa famille et ses amis pour l'entourer pendant qu'elle réapprend à vivre sans lui... 

Sur un thème assez similaire, j'avais énormément aimé "Les derniers jours de Rabbit Hayes", premier roman d'Anna McPartlin à être traduit en français. Aussi n'ai-je pas hésité à investir dans "Mon midi, mon minuit" dès sa sortie. Je l'ai même emporté pour un long voyage en train. Et sans ça, je l'aurais abandonné au bout de 3 chapitres. Là, comme je n'avais rien d'autre à lire, je me suis farci près de 400 pages d'un style à la platitude consternante, de personnages atrocement banals et d'intrigue prévisible à dix lieues avec, cerise sur le gâteau, un bon petit fond de bondieuserie mièvre. Renseignements pris, "Mon midi, mon minuit" est la traduction d'un roman écrit en 2005. La chose la plus gentille que je puisse dire à son sujet, c'est qu'il prouve combien un(e) auteur(e) peut évoluer en l'espace de dix ans.

2 commentaires:

  1. Ah ben j'ai bien fait de te lire ! J'ai failli l'acheter juste pour le nom de l'auteur mais je suis maintenant bien refroidie.

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    1. Ca a vraiment été une grosse déception, surtout en grand format à plus de 20€! Je déteste quand les éditeurs français te présentent un bouquin comme le nouveau roman de (insérer ici le nom d'un auteur dont le précédent a cartonné dans les ventes), alors qu'en fait ils ont raclé les fonds de tiroir en repêchant un vieux machin beaucoup moins bien...

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