Pendant les vacances, j'ai lu et adoré "Emily", beau portrait de femme seule au crépuscule de sa vie. Du coup, j'ai eu envie de découvrir le roman auquel il faisait suite, et dont l'action se déroule quelques années plus tôt, juste après la mort de l'époux d'Emily. Toute la famille se retrouve une dernière fois dans la maison au bord du lac de Chautauqua, où les Maxwell passaient leurs vacances depuis plusieurs décennies et qu'Emily a décidé de vendre. Une semaine durant, nous suivons tour à tour chacun des protagonistes: Emily, sa belle-soeur Arlene, ses enfants Margaret et Kenneth, sa bru Lise, ses petits-enfants Sarah, Justin, Ella et Sam. La pluie s'en mêle, limitant les activités et favorisant les ruminations nostalgiques sur le passé ou inquiètes quant à l'avenir.
Stewart O'Nan a un incroyable talent pour disséquer les gestes les plus banals, mettre à jour les motivations les moins évidentes et retranscrire quasiment mot pour mot, émotion pour émotion la chaîne de pensées de ses personnages. Au fil des 600 pages de "Nos plus beaux souvenirs", il tisse avec une patience infinie la toile des rapports humains entre les membres de la famille Maxwell - des gens à la fois parfaitement ordinaires et extrêmement complexes comme nous le sommes tous. Sa chronique familiale n'est pas juste très bien écrite (et traduite): elle possède une qualité universelle qui a ressuscité, le temps de ma lecture, les vacances que je passais autrefois chez mon grand-père, et qui a m'a serré le coeur pendant les évocations du patriarche défunt. C'est pour moi la marque d'un grand écrivain, que je suis ravie d'avoir découvert grâce à Miss Sunalee et dont je lirai sûrement d'autres ouvrages.
Stewart O'Nan a un incroyable talent pour disséquer les gestes les plus banals, mettre à jour les motivations les moins évidentes et retranscrire quasiment mot pour mot, émotion pour émotion la chaîne de pensées de ses personnages. Au fil des 600 pages de "Nos plus beaux souvenirs", il tisse avec une patience infinie la toile des rapports humains entre les membres de la famille Maxwell - des gens à la fois parfaitement ordinaires et extrêmement complexes comme nous le sommes tous. Sa chronique familiale n'est pas juste très bien écrite (et traduite): elle possède une qualité universelle qui a ressuscité, le temps de ma lecture, les vacances que je passais autrefois chez mon grand-père, et qui a m'a serré le coeur pendant les évocations du patriarche défunt. C'est pour moi la marque d'un grand écrivain, que je suis ravie d'avoir découvert grâce à Miss Sunalee et dont je lirai sûrement d'autres ouvrages.
Hello ! Je m'apprête à entamer Emily qui me tentait davantage que celui-ci. Penses-tu que si je décide par la suite de lire nos plus beaux souvenirs c'est dommage et qu'il vaut mieux commencer par celui-ci ou lire dans le désordre n'est pas problématique ? Merci :-)
RépondreSupprimerJe les ai aussi lus dans cet ordre-là (Emily d'abord), ça ne m'a pas gênée, mais du coup je ne sais pas si j'aurais plus apprécié dans l'autre sens!
SupprimerHello ! Je m'apprête à entamer Emily qui me tentait davantage que celui-ci. Penses-tu que si je décide par la suite de lire nos plus beaux souvenirs c'est dommage et qu'il vaut mieux commencer par celui-ci ou lire dans le désordre n'est pas problématique ? Merci :-)
RépondreSupprimerJe les ai aussi lus dans cet ordre-là (Emily d'abord), ça ne m'a pas gênée, mais du coup je ne sais pas si j'aurais plus apprécié dans l'autre sens!
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