mercredi 1 février 2012

"A boire et à manger"



Je dois être la seule amatrice de bédé et de littérature culinaire qui, jusqu'à hier, ne suivait pas le célèbre blog de Guillaume Long. Mais à force d'entendre Funambuline en parler, c'est presque machinalement que j'ai attrapé un exemplaire de la version papier de "A boire et à manger" dans les rayons de la Fnac de Monpatelin, où j'étais venue uniquement pour faire l'emplette du dernier album de Leonard Cohen sorti le matin même. Et vu qu'il pleuvait ce jour-là (comme chaque jour depuis mon arrivée avec Chouchou mercredi dernier) (oui, ce même Chouchou à qui je ne cesse de vanter l'ensoleillement perpétuel de ma région natale par opposition à la météo déprimante de Bruxelles), nous sommes aussitôt allés nous réfugier dans mon salon de thé favori où, devant une tasse de Trois Empires, j'ai ouvert ma dernière acquisition avec plus de curiosité que d'enthousiasme.

A la fin du prologue, j'étais déjà en train de dire: "Ca a l'air pas mal". Après l'histoire sur le moulin à ail, je riais aux éclats et me promettais de filer chez Mmmmh dès mon retour à Bruxelles pour me procurer un de ces merveilleux engins. Après le "mini-guide pour reconnaître le poisson quand il a pas la forme du poisson" et choisir le mode de cuisson le plus adapté à chaque espèce, j'envisageais de faire une photocopie pour coller à l'intérieur d'une porte de placard dans ma cuisine. Après le récit de de la semaine passée par l'auteur à Budapest, je notais mentalement la capitale hongroise sur la liste de nos prochaine destinations de city trips. Bref, vous voyez le topo.

"A boire et à manger" est un merveilleux recueil dessiné d'anecdotes ayant trait à la nourriture, de recettes de cuisine, d'expériences culinaires, de trucs et astuces, de listes aussi drôles qu'utiles. Il m'a donné envie de me mettre aux fourneaux, de tester de nouveaux aliments, de partir en voyage pour goûter des spécialités locales, mais aussi et surtout de ressortir mes carnets et mes crayons abandonnés depuis trop longtemps. En plus, il m'a fait beaucoup rire - tout ça pour un prix inférieur à celui de la daube bédéesque la plus surmédiatisée du moment, et un temps de lecture double ou triple. Un ouvrage à savourer de toute urgence, donc, et vers lequel on n'hésitera pas à revenir encore et encore comme vers un plat favori dont on ne se lasse jamais.

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