Je ne déteste pas les bons sentiments, bien au contraire. J'adore refermer un livre ou ressortir d'une salle de cinéma le sourire aux lèvres et le coeur plus léger. Mais les jolies choses ne sont pas nécessairement les plus palpitantes. Pour capter l'attention de quelqu'un en lui parlant de choses du quotidien ou en lui racontant la vie de gens ordinaires à qui il n'arrive rien de spécial, il faut beaucoup, beaucoup de talent. Exemples d'essais transformés en littérature: "La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minusculesJ'avais déjà parlé ici de ma déception à la lecture du roman suivant d'Anna Gavalda, "La consolante". Son cinquième opus paru au début du mois chez Le Dilettante ne rattrape en rien cette mauvaise impression. Une histoire de frères et soeurs qui s'échappent d'un mariage à la campagne pour se payer une dernière virée dans l'enfance, ça aurait pourtant pu être sympa. Manque de chance: ça reste superficiel et franchement insipide. On ne fait pas un bon bouquin en se contentant d'accumuler des touches de dégoût facile et de nostalgie convenue. Je sais qu'Anna Gavalda a écrit "L'Echappée belle
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