dimanche 30 juillet 2017

"Dernier été à Tokyo" (Cecilia Vinesse)


Sophia, 17 ans, a une semaine pour dire au revoir à Tokyo et à son groupe d'amis expatriés. Mais ses adieux sont gâchés par le retour de Jamie, avec qui elle a toujours eu une relation compliquée. Alors que tout s'écroule autour d'elle, Jamie se révèle pourtant le seul sur qui elle peut compter. Peut-être n'est-il pas trop tard pour leur histoire? Mais que peut-on construire, quand on n'a que sept petits jours? 

D'un côté, les histoires d'amour - a fortiori, les bluettes adolescentes - m'ennuient généralement à mourir. De l'autre, je suis preneuse de tout ce qui peut me ramener à Tokyo par la pensée. Alors malgré quelques réticences, je me suis lancée dans la lecture de "Dernier été à Tokyo".

Comme je m'y attendais, la relation de Sophia et Jamie est parfaitement prévisible et dénuée d'intérêt. La bonne surprise, c'est qu'elle ne prend au final que peu de place. L'essentiel du roman est consacré à l'amour de Sophia pour sa ville d'adoption, dont Cecilia Vinesse restitue parfaitement l'atmosphère (du moins, pour les quartiers où se déroule l'action).

Au gré du compte à rebours indiquant le temps qu'il lui reste à passer à Tokyo, l'auteure sait faire sentir l'impuissance et la frustration de son héroïne - par ailleurs assez gamine et fadasse - face à un changement de vie qu'elle n'a pas choisi et qu'elle rejette de toutes ses forces. Même si mon adolescence n'a pas eu grand-chose de commun avec celle de Sophia, j'ai retrouvé dans "Dernier été à Tokyo" assez d'émotions connues pour me faire oublier son accumulation de clichés amicaux et amoureux. 

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